Paris, le 10 juillet 2020
L’ordonnance du 25 mars est une mesure intelligente prise dans une situation exceptionnelle. Elle permet aux voyagistes (tour-opérateurs et agences de voyages) qui l’appliquent de ne pas être privés de trésorerie alors qu’ils supportent depuis quatre mois, sans rentrée de trésorerie, des charges de l’ordre de 30% de la masse salariale en moyenne pour effectuer des opérations de rapatriements, reports, traitement des avoirs émis illégalement par les compagnies aériennes…
Cette ordonnance est bousculée par :
• L’injonction faite à la France et à 9 autres pays par la commission européenne de respecter la loi européenne.
• La duplicité de l’UFC-Que choisir qui travaille pendant cinq semaines avec EdV et le SETO à la mise en place d’une commission destinée à faciliter le remboursement des bénéficiaires d’avoirs subissant des difficultés financières. Et qui claque la porte, au détriment des intérêts des consommateurs.
• Le recours de l’UFC devant le Conseil d’Etat pour faire annuler l’ordonnance du 25 mars alors que ce même Conseil d’Etat a été consulté lors de sa promulgation.
• Quelques journalistes des médias généralistes qui font un amalgame et un raccourci entre les avoirs que nous émettons légalement et le terrorisme économique qu’exercent certaines compagnies aériennes à l’égard des clients et des voyagistes. L’attitude malsaine de quelques rares compagnies aériennes qui ouvrent des vols à la vente et les annulent après avoir capté la trésorerie des clients et des agences n’arrange rien à l’affaire.
Tout cela vous perturbe et désoriente vos clients.
Nous sommes vigilants et nous agissons :
• En relation avec la Direction Générale des Entreprises (Bercy) et la DGCCRF qui préparent la réponse à la commission européenne.
• Pour mettre en place la commission destinée à traiter les situations financières complexes de clients titulaires d’avoirs.
• Accessoirement, pour dénoncer les mensonges éhontés du directeur juridique de l’UFC.
• Pour assister nos adhérents dans cette exceptionnelle situation de crise et les aider à anticiper l’avenir. (1)
Les reports des voyages de l’été et de l’automne ne sont pas terminés. Notre objectif est que ne soit pas remise en cause l’ordonnance du 25 mars qui permet à la fois de préserver des entreprise, les intérêts des clients et l’APST déjà fragilisée par le sinistre Thomas Cook.
(1) Visio conférence le 22 juillet à 10h consacrée au transport aérien et au voyage d’affaires.
Jean-Pierre Mas