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« L’autre c’est le soleil »

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Les professionnels du tourisme, responsables des conséquences de leurs actes, sont pris dans un étau.

Le confinement interdit de rejoindre un aéroport sans motif médical, familial ou professionnel. Jean-Baptiste Lemoyne conseille d’attendre pour réserver ses vacances et bien évidemment de ne pas enfreindre la loi en partant en vacances.

Les voyagistes discipliné annulent les voyages, remboursent leurs clients et se voient opposer de la part de la compagnie aérienne un refus « légal » de remboursement puisque le vol opère.

En même temps rien n’empêche un client, déçu de ce « retrait », de partir au bout du monde en réservant son voyage sur le site d’une compagnie, d’une OTA, voire même celui du voyagiste qui a annulé le voyage initial ; puis en organisant son séjour via Booking, Airbnb, un hôtel ou un hébergeur… et de voyager en se demandant à quoi sert cet intermédiaire qui n’est même pas capable de lui délivrer ce qu’il a si facilement organisé lui-même.

Nous survivons en « Absurdie ».

De deux choses l’une :

  • Le gouvernement doit assumer les conséquences de ses décisions et indemniser les professionnels des frais qu’ils supportent lorsqu’ils sont contraints d’annuler des départs en raison du confinement.
  • Le gouvernement doit prendre acte de la réalité ; accepter que de nombreux pays et des départements ultra-marins sont disposés à accueillir les français, et constater que les voyages en avion ne favorisent nullement la propagation du Covid, surtout avec les dispositions sanitaires strictes que les aéroports sont entrain de mettre en œuvre.

Nous pouvons travailler tout en protégeant la santé des voyageurs.

C’est pour cela que demain soir, nous attendons de la part du Président de la République une clarification et un engagement.

Comme l’écrivait opportunément Jacques Prévert : « de deux choses l’une, l’autre c’est le soleil ».

Jean-Pierre Mas

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