Je souhaiterais rendre hommage à une destination dont je fais la promotion depuis 1998 avec un bonheur inégalé et sans cesse renouvelé : l’île Maurice. Mon premier voyage remonte à 1984, j’étais commercial chez un tour-opérateur aujourd’hui disparu (Planète) et j’avais gagné un défi de ventes organisé par Air Mauritius et l’hôtel Touessrok. J’y ai vécu une rencontre authentique que je ne manque pas de relater lors de nos rencontres avec les agences de voyages. Nous étions, mon amie de l’époque et moi, à Maurice en juin et nous avions fait une excursion en Mini Moke. Alors que nous rentrions en fin de journée à l’hôtel, la nuit nous a surpris. Nous étions perdus en maillot de bain au milieu des champs de canne à sucre. Pour un Parisien comme moi, imaginez la panique. Un camion arriva, rempli d’une douzaine de
coupeurs de cane de retour d’une journée de labeur. Je les arrêtai pour m’enquérir du chemin vers l’hôtel. Le chauffeur me proposa gentiment de le suivre pour nous mener à destination. Je voulus leur donner quelques roupies pour les remercier. Mais il me répondit : « Gardez vos sous, Monsieur, et passez de belles vacances sur notre île ! » Eh bien, c’est ça l’île Maurice !
En rentrant à Paris, je racontais à tout le monde que j’avais découvert le paradis sur terre : l’île Maurice et ses anges, les Mauriciens ! Car si on trouve de belles plages et de beaux hôtels un peu partout dans le monde, c’est dans cette belle île de l’océan Indien que l’on rencontre un peuple incroyablement hospitalier et gentil, et francophone de surcroît !
Ce voyage a marqué une grande partie de ma carrière (17 ans chez Solea que j’ai créé en 1998 et 8 ans chez Beachcomber Tours), ainsi que ma vie privée, puisque mes deux filles y furent conçues.
J’ai donc le privilège de travailler depuis de nombreuses années en me levant tous les matins animé par le plaisir et la passion de l’ouvrage pour une destination et des gens qui me l’ont rendu au centuple.
C’est une grande chance que je souhaite à chacun dans sa vie professionnelle et particulièrement à mes deux grandes filles : peu importe la profession que vous choisirez, du moment que vous l’exercez avec plaisir, vous réussirez !
Cette profession que j’ai choisie dès mes seize ans (c’est une autre longue histoire…) a comblé mes aspirations. Par conséquent, j’ai voulu très vite participer à ses instances professionnelles : depuis de nombreuses années, en tant qu’administrateur puis trésorier du Seto aux côtés de mon ami René-Marc Chikli, et depuis l’an dernier, en tant qu’administrateur des EDV, avec mon amie Valérie Boned.
Je suis un militant de l’union sacrée entre producteurs et distributeurs. Je veux défendre et surtout valoriser notre profession, qui réclame tant de compétences et de responsabilités, auprès du grand public qui la connaît bien mal.
C’est toujours un grand plaisir de côtoyer mes confrères de toutes les familles de notre industrie pour échanger sur nos expériences et nous rendre meilleurs.
Il me plaît à penser que si chacun de nous entretenait une attitude bienveillante dans sa vie de tous les jours avec les autres, notre société n’en serait que meilleure… Mais je suis un éternel optimiste !

Les EDV des Antilles et de Guyane représentent plus de 50 sociétés dynamiques et innovantes, réparties en Guadeloupe, Martinique, Guyane, et Saint-Martin, qui sont très engagées dans tous les secteurs du tourisme. Dans les territoires ultramarins, la formation aux métiers d’agent de voyages s’impose comme un défi majeur, face à une pénurie de personnel qualifié qui menace la pérennité de notre secteur. Nous sommes très actifs sur ce sujet et nous sollicitons actuellement les organismes de formation tels que Airlise Formations et l’Umih qui, avec le concours de l’Opco Mobilités Outre-Mer, nous proposent des formations sur tous les sujets d’actualités de nos métiers.
Par ailleurs, le projet de loi en discussion sur l’augmentation des taxes aériennes suscite de vives inquiétudes dans nos territoires et fait l’objet, avec l’assistance de EDV France, de nombreux échanges avec le ministère des Transports. Cette hausse envisagée pourrait avoir un impact direct sur les prix des billets, rendant la desserte de nos territoires moins accessibles encore, avec des niveaux tarifaires déjà très élevés. Cela aurait pour conséquence de freiner le développement touristique des Antilles et de la Guyane et d’être une entrave réelle à la notion de continuité territoriale qui s’impose.
Autre sujet de préoccupation : le projet d’arrêt de la Lodeom (Loi pour le développement économique des outre-mer) qui soulève des craintes quant à ses conséquences potentielles sur l’emploi dans le secteur du tourisme. Nous restons unis et informés pour parler d’une seule voix sur ces sujets et défendre notre profession.
Chaque année, nous organisons une convention réunissant les différents réseaux et les fournisseurs, dont les croisiéristes, les compagnies aériennes, les centrales hôtelières, les assureurs, les loueurs de voitures, les centrales de réservations et les tour-opérateurs. La dernière édition, qui s’est tenue à Bordeaux du 14 au 16 mai 2024, a rencontré un vif succès avec près de 50 participants présents. Nous avons eu l’honneur de collaborer sur cette édition avec notre partenaire, Corsair, pour le transport vers Paris.
Nous sommes heureux d’annoncer que notre prochaine convention se déroulera du 24 au 30 mai 2025 en Floride, à bord du MSC Seascape, avec Air France comme partenaire pour le transport vers Miami. Les inscriptions sont ouvertes, et nous invitons toutes les agences adhérentes et fournisseurs partenaires à se joindre à nous pour cet événement incontournable !
Valérie Ambroise, présidente des Entreprises du Voyage Antilles-Guyane

Après le lancement du préenregistrement QuickPass fin 2022 et les multiples évolutions de son célèbre programme Preferred, 2024 a marqué une nouvelle étape dans la simplification de la location de voiture chez Avis Budget Group avec le déploiement du Kiosk Libre-Service.
Présenté en démonstration sur le stand Avis lors du dernier salon IFTM, le Kiosk est un service exclusif de boîtes à clés « départ », installées dans l’enceinte des gares et des aéroports. Il permet désormais au client de récupérer ses clés en dehors des horaires d’ouverture des agences Avis (dans le cadre d’une mise à disposition) et même durant les plages d’ouverture (pour éviter l’attente éventuelle au comptoir). Il est actuellement proposé gratuitement aux membres du programme de fidélité Avis Preferred, ce qui accentue son attractivité, pour les clients comme pour les précieux prescripteurs que sont les agents de voyages. 
Une quinzaine de points de location Avis sont déjà équipés, parmi lesquelles ceux des gares de Lyon Part-Dieu, Lyon Perrache, Marseille Saint-Charles, Grenoble, Avignon TGV et Cannes, ainsi que les aéroports de CDG (T1), Nantes, Bordeaux et Toulon-Hyères. Un plan de déploiement ambitieux prévoit d’équiper une cinquantaine d’agences pour 2025.
Les équipes d’Avis Budget Group font au quotidien la promotion de ces solutions de simplification auprès des agences de voyages. « Je dirais même que la qualité de la relation instaurée contribue à faire évoluer les produits et les services que nous proposons, pour le plus grand bénéfice des clients communs, précise Jean-Michel Rey, directeur des ventes Agences de voyages chez Avis. Nous sommes fiers d’appartenir à la grande famille du tourisme, affaires et loisirs, et le partenariat fidèle que nous entretenons avec les Entreprises du Voyage s’inscrit dans cette volonté de proximité. »
Membre d’Avis Budget Group et présent dans plus de 180 pays, Avis emploie plus de 2.000 personnes en France, et propose un réseau record de 500 agences et 50.000 véhicules, dont une proportion toujours plus importante de véhicules à faible émission, notamment électriques.

Imaginez que si, pour chaque voyage réservé, quelqu’un plantait des arbres en fonction de l’empreinte carbone générée par les vols, les croisières et les hôtels ? C’est ce que Fuso Voyages, au Québec, propose de faire pour ses clients. Cette agence prend en charge les frais de compensation des voyages de ses clients grâce à un partenariat avec Veritree, une entreprise qui s’occupe de la plantation d’arbres un peu partout à travers le monde. Chaque voyage réservé via Fuso va automatiquement permettre la plantation d’arbres au Kenya et en Colombie-Britannique, des régions frappées par de nombreux incendies ces dernières années. En plus de la compensation carbone, les services proposés par l’agence sont « 100% numériques ». Les conseils et la réservation se font sur Internet. Inutile donc de se déplacer. Et
pour ceux qui souhaitent vraiment une « expérience humaine » avec le conseiller, c’est possible, mais en virtuel, en visioconférence. Espérons que le voyage se fera tout de même en présentiel…

L’Association internationale des compagnies de croisières (Clia) a un nouveau directeur général pour l’Europe : Samuel Maubanc. Auparavant, il a été responsable des affaires européennes et DG de Neste, un important producteur de carburants renouvelables. Il a notamment été au centre des discussions de plaidoyer pour tous les textes législatifs et réglementaires européens dans ce domaine, notamment la révision de la directive sur les énergies renouvelables et le nouveau mandat SAF de l’UE pour l’aviation. Samuel Maubanc a également été directeur général de Liquid Gas Europe, une association à but non lucratif représentant l’industrie du gaz liquide à Bruxelles. Il est titulaire d’un master en management de la Brussels Solvay Business School et d’un master en études européennes de l’Université d’Aalborg, au Danemark.
Avec ce solide bagage, il va maintenant pouvoir défendre à Bruxelles les intérêts des compagnies de croisières et les politiques qui soutiennent la transition énergétique du secteur en vue d’atteindre l’objectif très ambitieux du zéro émission nette d’ici 2050. 

Si les résultats immédiats liés aux JO de Paris n’ont pas été exceptionnels pour les professionnels du tourisme, c’est vers l’avenir que les professionnels se tournent maintenant. « Pour l’instant l’effet est timidement positif », selon Thomas Deschamps, directeur de l’observatoire de Paris je t’aime – Office de tourisme, avec des réservations aériennes internationales en hausse de 9 à 10% sur le dernier trimestre. « Mais on attend des fêtes de fin d’année du tonnerre de Zeus avec +15% d’arrivées. Les Américains, les Canadiens, les Britanniques sont très en demande », ajoute-t-il. « Notre conviction c’est que 2024 va être une bonne année pour l’hôtellerie, et les perspectives sont encourageantes pour 2025 », estime de son côté Stéphane Botz, expert hôtellerie de KPMG. Mais les Jeux olympiques n’ont pas
été qu’une belle vitrine. Le prolongement de la ligne 14 du métro jusqu’à Orly ou encore la nouvelle salle Arena Porte de la Chapelle au nord de Paris sont autant de créations pérennes bénéfiques au tourisme. Sans compter que l’on va pouvoir se baigner dans la Seine.