C’est un grand privilège pour moi d’écrire l’éditorial de ce nouveau numéro de Travel Experts, la lettre éditée par notre syndicat, les Entreprises du Voyage, et qui chaque mois s’adresse à notre belle famille du tourisme. Nous avons, tous ensemble, célébrés une année 2024 exceptionnelle et sommes prêts à imaginer un 2025 encore plus ambitieux !
En parlant de 2024, quelle année ! Si on m’avait dit, il y a vingt ans, que nous en serions là, après avoir gravi des sommets – au sens propre comme au figuré –, j’aurais peut-être ri. Mais aujourd’hui, nous ne rions plus, nous savourons. Car oui, en tant que présidente du Cediv, je suis fière de vous annoncer que nous avons réussi un exploit : enregistrer une croissance de 30% ! Dans un monde où il faut parfois se battre pour une simple place sur un vol low-cost, c’est un véritable miracle.
Autant dire que, dans un contexte où certains pensaient que le voyage se réduirait à un écran de visioconférence et un fond Zoom de plage paradisiaque, nous avons prouvé que rien ne remplace l’expérience du « vrai départ ». Parce que le voyage, ce n’est pas juste un billet et un hôtel, c’est une aventure humaine, un partage, une émotion.
Et quelle meilleure preuve de cet esprit que nos défis solidaires ? Après avoir conquis le Kilimandjaro en 2023, nous avons poursuivi notre route dans le désert marocain, où nous avons combiné trekking et solidarité. Il paraît que marcher dans le sable aiguise la réflexion… En tout cas, nous avons surtout intensifié notre engagement avec l’opération « Brosse à Dents », un projet qui prouve que même un petit geste peut avoir un grand impact.
Et ce n’est pas fini ! Pour 2025, nous avons décidé de relever un autre défi : direction le Sri Lanka ! Ce sera un retour aux sources, là où, il y a vingt ans, nous avions contribué à rebâtir un village après le tsunami. Cette fois encore, nous partirons avec un objectif clair : apporter notre soutien aux familles et aux enfants, parce que le voyage, c’est aussi une histoire d’engagement.
Dans le même temps, nous continuons à nous moderniser et à innover, notamment avec nos travaux en cours sur l’intégration de l’IA et la création d’un carnet de voyage électronique. Ces nouvelles technologies renforceront notre expertise, amélioreront l’expérience client et faciliteront la gestion de nos activités. Avec ces projets, nous prouvons que notre profession peut allier tradition et innovation pour un avenir durable et connecté.
Je tiens à remercier chacun d’entre vous pour votre confiance. Il fut un temps où certains pensaient que le Cediv ne tiendrait pas six mois… Et pourtant, vingt ans plus tard, nous sommes toujours là, plus forts, plus unis, et surtout, plus nombreux à croire que notre métier est bien plus qu’un business : c’est une passion commune.
Alors, chers amis, continuons ensemble à écrire cette belle histoire, à oser, à innover et, surtout, à voyager… pour de vrai !
Adriana Minchella

Pour la majorité des Français, voyager est à la fois utile pour se ressourcer et rendre sa vie plus enrichissante. Et ces deux dernières années, les Français ont exprimé le besoin impérieux de voyager. 
Nous avions réalisé en effet une enquête au printemps dernier dans laquelle il ressortait que les Français n’étaient pas prêts à se passer de voyager et mettaient en place des stratégies d’arbitrages. Aujourd’hui, le voyage reste pour les Français un poste de dépense qu’ils ne souhaitent pas totalement abandonner. Malgré l’inflation ces dernières années et un budget alloué qui diminue pour un Français sur trois, les voyageurs choisissent de réaliser des arbitrages financiers dans leur quotidien.
Notre secteur vient de vivre deux années fastes, et les premières semaines de vente de 2025 sont très encourageantes malgré un climat économique et politique encore incertain. 
Je reste profondément optimiste et suis convaincu que notre profession a de beaux jours devant elle ! Mais nous allons devoir encore nous adapter et faire face à de nouveaux défis.
Le travail collectif et l’unité au travers des instances de notre profession et des Entreprises du Voyage nous permet à tous de faire évoluer nos entreprises, nos collaborateurs.  
Sous la conduite de notre présidente, les Entreprises du Voyage, au travers des différentes commissions, organisent de nombreuses réunions d’information, des ateliers sur toutes sortes de sujets tels que la formation, le juridique, le social, le digital, la RSE ou les évolutions réglementaires à venir.
Les équipes du siège et les nombreux représentants de notre profession qui s’investissent pour la collectivité accomplissent un formidable travail.
C‘est ainsi que chez Voyages E. Leclerc, que je dirige, nous souhaitons aussi participer et apporter notre contribution à l’ensemble de la filière.
Guirec Le Morvan, administrateur

APG s’est imposé depuis presque 30 ans comme un acteur incontournable sur le marché touristique français. Spécialisé dans la représentation des compagnies aériennes, l’entreprise offre une gamme complète de produits destinés à la commercialisation et à la distribution. Qu’il s’agisse de compagnies aériennes régulières, de low cost, ou même de start-up, APG adapte son offre pour travailler efficacement avec un réseau étendu d’agences de voyages.
Tous les produits d’APG sont conçus dans une logique B2B, afin de faciliter la collaboration avec les agences. Cette approche permet à APG de se positionner comme un partenaire de confiance, capable de répondre aux besoins variés du secteur.
Dès ses débuts, APG a compris l’importance de bâtir des relations solides avec le réseau d’agences de voyage. Ce partenariat, qu’il soit fondé sur une vision commune ou sur des stratégies commerciales partagées, est au cœur de la réussite de l’entreprise. En travaillant étroitement avec les agences, APG s’assure une présence optimale sur le marché et répond de manière efficace aux exigences de distribution des compagnies aériennes.
L’accent mis sur la relation avec les agences de voyage permet non seulement d’optimiser le trafic et la visibilité des offres, mais aussi de garantir une cohérence dans la stratégie commerciale. Cette démarche, résolument tournée vers le B2B, renforce la position d’APG dans un environnement où la concurrence est de plus en plus forte et où l’innovation est indispensable.
Aucun succès sur le marché français ne serait complet sans une collaboration avec des entités professionnelles de premier plan. C’est en cela que les Entreprises du Voyage (EdV) jouent un rôle clé. Au fil des années, EdV a su développer une vision stratégique claire, notamment en intensifiant ses partenariats en province. Cette approche est essentielle pour accompagner la dynamique du marché et assurer une présence locale forte.
Depuis janvier, APG a mis en place une équipe commerciale dédiée pour renforcer le partenariat avec EdV. Cette étroite collaboration permet d’organiser de nombreux événements en province et d’adapter les stratégies commerciales aux réalités locales. Ce partenariat est d’autant plus important qu’il est soutenu par l’ensemble des EdV et par sa présidente, Valérie Boned, une grande professionnelle.
Le parcours d’APG sur le marché français est le reflet d’une stratégie axée sur la spécialisation et la coopération étroite avec ses partenaires. Depuis près de 30 ans, APG s’est imposé comme un acteur majeur du secteur en s’appuyant sur une offre complète dédiée aux compagnies aériennes et sur une collaboration étroite avec le réseau des agences de voyage.
L’expérience d’APG rappelle que dans un marché aussi exigeant que celui de l’aérien, le succès repose sur la capacité à nouer des partenariats solides et à s’adapter en permanence aux évolutions du secteur. Une approche gagnante pour continuer à prospérer dans un environnement en perpétuelle mutation.
Sandrine de Saint Sauveur, présidente d’APG

L’année 2025 démarre sous de bons auspices pour les agences de voyages allemandes. En janvier, le chiffre d’affaires total des points de vente enregistrés dans l’indice Tats a progressé de 4,3% par rapport au même mois de l’année précédente. Cette hausse est principalement portée par le secteur des croisières, qui affiche une croissance remarquable de 12,5%. En revanche, les ventes de billets d’avion montrent des signes d’essoufflement, avec une hausse modérée de 2% seulement par rapport à janvier 2024, tandis que le nombre de billets émis recule de 2,1%. Les autres ventes, quant à elles, enregistrent une augmentation de 6,5%.
Les perspectives restent encourageantes : en tenant compte des réservations effectuées en janvier, le carnet de commandes pour les départs jusqu’en octobre 2025 est supérieur de 6% à celui de la même période en 2024. Là encore, le dynamisme du secteur des croisières se confirme, avec une progression de 11,3% des réservations par rapport à l’an dernier. Pour rappel, Tats est un prestataire de services back-office pour l’industrie du tourisme. Son rapport mensuel repose sur l’analyse des données de réservation et de comptabilité d’environ 2.500 agences de voyages.

Surfant sur le succès de sa chanson Margaritaville, le musicien Jimmy Buffett, aujourd’hui décédé, a bâti un véritable empire hôtelier autour de son tube : le groupe Margaritaville qui compte aujourd’hui plus de 30 restaurants et hôtels à travers les États-Unis. Mais l’aventure ne s’arrête pas là : grâce à un partenariat avec Bahamas Paradise Cruise Line, l’empire Margaritaville s’est également étendu au secteur des croisières, avec deux navires à son actif : le Margaritaville at Sea Paradise et l’Islander. L’un des arguments de vente de cette compagnie ? Des prix défiant toute concurrence. L’offre est alléchante, avec des promotions régulières, comme une croisière de deux jours à seulement 49 dollars pour les enseignants. Curieux de tester l’expérience, un journaliste du Washington Post a réservé l’une de ces croisières. Pour
239,20 dollars, il a obtenu la cabine avec hublot la moins chère du navire, ainsi que cinq boissons gratuites. Mais rapidement, les frais supplémentaires se sont accumulés : 57 dollars pour le Wi-Fi sur deux appareils, 188,80 dollars pour les taxes et autres frais, sans compter un supplément carburant de 15 dollars par personne et par nuit, ainsi qu’un pourboire obligatoire de 18 dollars par personne et par nuit, débités automatiquement sur sa carte de crédit après l’embarquement. Et cela aurait pu coûter bien plus cher s’il avait débité des options comme une excursion à terre ou le forfait Ultimate License to Chill à 749 dollars, qui inclut un enregistrement express, une livraison prioritaire des bagages, 10 boissons premium et un crédit spa de 300 dollars. Finalement, après quelques cafés, repas et cocktails supplémentaires, la facture totale s’est élevée à 780,36 dollars. La bonne
nouvelle ? Il aurait pu économiser 50 dollars en optant pour une cabine sans hublot.

Désormais, il est possible de payer son billet de train en miles Air France, une première qui risque de donner des idées à tous ceux qui traînent des kilomètres de points de fidélité sans savoir quoi en faire. Pour fêter les 30 ans de leur alliance Train + Air, les deux compagnies françaises ont décidé de rendre la vie des voyageurs plus douce. Grâce à ce partenariat revisité, il est possible d’acheter un billet combinant train et avion, le tout avec la même simplicité qu’un pot-au-feu du dimanche. Le système est clair : un seul billet pour tout le trajet. L’objectif ? Réduire au minimum cette sueur froide typique des correspondances qui tournent au vinaigre. En gros, plus besoin de se demander ce qu’il adviendra si votre TGV a pris un coup de mou ou si votre avion a décidé de faire des ronds dans le ciel avant d’atterrir. La
grande nouveauté, c’est que vous pouvez désormais utiliser vos miles Air France pour acheter des bons d’achat qui serviront à payer vos billets de train. Une révolution qui pourrait transformer vos allers-retours Paris-Lyon en escapades subventionnées par vos voyages en classe éco vers Bangkok. Et pour ceux qui aiment anticiper, l’offre permet maintenant de réserver jusqu’à douze mois à l’avance. Même les trains Ouigo s’apprêtent à rejoindre la fête…