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Congrès 2025 : Rendez-vous à Taghazout
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La parole est à Valérie Boned, présidente des Entreprises du Voyage. Elle a tenu à présenter ce qui sera son second congrès en tant que présidente du syndicat.
Le congrès des Entreprises du Voyage se déroulera du 15 au 18 mai 2025 à Taghazout, une destination encore méconnue des professionnels mais offrant une infrastructure touristique complète. Accessible en trois heures depuis Paris via l’aéroport d’Agadir, ce choix répond à la volonté d’un événement à taille humaine, favorisant les échanges et le networking, dans la continuité du format adopté en 2024 à Val-d’Isère.
Le thème central s’inspire de la maxime « Là où il y a une volonté, il y a un chemin », illustrant la force du collectif et la capacité du secteur à relever les défis en innovant. L’objectif est d’aborder des sujets concrets qui concernent directement les agences et les tours opérateurs, avec un équilibre entre vision stratégique et problématiques quotidiennes.
Parmi les grandes thématiques, la croisière sera à l’honneur avec une réflexion sur son impact économique, au-delà des considérations environnementales. L’étude menée par la CLIA mettra en lumière son rôle dans le marché du voyage et les emplois qu’elle génère dans les ports d’escale comme Nice et Marseille. L’aérien sera également abordé sous l’angle de la valeur ajoutée des agences, notamment dans le voyage d’affaires. Il sera aussi question de la rémunération et du rôle d’intermédiaire dans un secteur en mutation.
Un autre sujet clé sera la distribution et la personnalisation de l’offre. L’enjeu est d’industrialiser la personnalisation des services tout en maintenant un modèle économique viable. La transmission d’entreprises fera l’objet d’une plénière inédite, traitant de l’évaluation, des aspects fiscaux et sociaux, ainsi que des enjeux de transmission aux salariés ou à la famille. L’intelligence artificielle et la digitalisation seront également au programme, avec des ateliers animés par la commission digitale des EdV.
Côté géopolitique, Thierry Breton décryptera les grandes tendances internationales qui influent sur l’industrie du voyage. Le congrès accueillera également des figures inspirantes : Olivier Sadran (Newrest) partagera son expérience d’entrepreneur, Jean-François Rial présentera son livre et sa vision de la planète, tandis que Jean-Pierre Nadir abordera les enjeux de l’intelligence artificielle et de l’entrepreneuriat.
Dans un cadre propice aux discussions stratégiques et aux rencontres professionnelles, ce congrès s’annonce comme un moment fort pour le secteur.
Valérie Boned
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Retenez par ailleurs dans l’actualité… Demain, Donald Trump s’entretiendra avec Vladimir Poutine, précisant que « beaucoup de travail a été fait » pour trouver une issue à la guerre entre la Russie et l’Ukraine ● Les ministres des Affaires étrangères de l’UE discutent aujourd’hui à Bruxelles d’un soutien militaire supplémentaire à l’Ukraine, pour un montant de 20 à 40 milliards d’euros ● Le ministre estonien des Affaires étrangères demande la suspension du droit de vote de la Hongrie de Viktor Orbán, qui contrecarre
systématiquement les efforts des États membres de l’UE pour sanctionner la Russie ● À l’exception d’une petite bande de terre, les troupes ukrainiennes ont été délogées de la région russe de Koursk ces derniers jours, face aux frappes aériennes incessantes et aux assauts de drones russes ● Keir Starmer est prêt à stationner des milliers de soldats britanniques en Ukraine pendant des années pour maintenir un cessez-le-feu et empêcher une nouvelle invasion russe…
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Le mot de Jean-François Michel…
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Voyager jeune, voyager responsable : les enjeux d’un secteur en mutation
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Dernier né des conseils professionnels des EdV : celui des Organisateurs de voyages de jeunes, créé à mon initiative en 2017 avec Jean-Pierre Mas et Valérie Boned. Il a pour mission de défendre les intérêts et valoriser les entreprises qui œuvrent dans l’organisation de séjours de jeunes (voyages scolaires, classes de découvertes, colonies de vacances, séjours linguistiques et éducatifs).
Il a rapidement fait valoir toute sa pertinence en 2020 dans l’épisode de crise sanitaire, en permettant d’obtenir une situation hebdomadaire de l’état de nos entreprises afin de sensibiliser et alerter les pouvoirs publics. Cela a permis au gouvernement de valider les mesures d’aides, et favoriser les arbitrages attendus. Le calendrier des mesures d’accompagnement a d’ailleurs été prolongé notamment pour les voyages scolaires en grande difficulté.
En qualité de président de ce conseil, j’ai souhaité y associer les chefs d’entreprises mais aussi les associations représentatives de nos métiers (l’Office, Unosel, Resocolo…) qui regroupent des adhérents autour de chartes de qualité ou d’intérêts communs.
L’une des missions de ce conseil est d’assurer une veille juridique et législative propre à nos métiers. Cela doit permettre d’identifier les menaces qui pèsent sur notre secteur et d’agir dans l’intérêt des entreprises auprès des pouvoirs publics et plus précisément ceux en charge de la jeunesse (Education nationale & jeunesse). Le PLFSS (Projet de loi de financement de la Sécurité sociale) est chaque automne scruté avec attention pour y déceler les projets susceptibles de nous impacter.
C’est ainsi qu’en 2018, par une action de notre Conseil, déterminante et concertée avec le Seto, l’Unosel, le CEAG, l’APST et même l’Unat, nous avions réussi en 6 semaines à obtenir que le gouvernement, après une adoption en première lecture à l’assemblée, renonce finalement à taxer les aides aux vacances versées aux salariés par l’intermédiaire des comités d’entreprise. Cette mesure, à deux doigts d’être votée, aurait très sérieusement impacté le budget des CSE et les entreprises du voyage qui travaillent avec eux.
Dernièrement, fin 2024, en alertant le Home Office britannique (ministère de l’Intérieur) par un courrier documenté et pertinent rédigé par notre conseil et signé par notre présidente, Valérie Boned, nous avons obtenu de dispenser les élèves français de l’ETA pour voyager en Grande-Bretagne… Valérie ayant eu à cette occasion eu les honneurs du Financial Times ! Cette action permettra que les voyages scolaires au Royaume-Uni, en baisse de 50% depuis 2019, ne soient pas encore plus impactés.
Ces victoires nous les avons obtenues grâce à l’appui indéfectible des EdV, mais surtout par le travail et les actions des élus de notre conseil que je souhaite ici remercier pour leur engagement à défendre nos métiers.
Leurs missions, dont les sujets sont aussi divers que variés, je vous l’avoue, sont une source inépuisable d’enthousiasme et de créativité, et, quand nous réussissons à faire bouger les choses, de très grande satisfaction.
Les adhérents n’ont pas toujours conscience de tout le temps que leurs confrères, chefs d’entreprises, consacrent à ces causes communes.
Je dois également reconnaître nos échecs : ainsi, nous n’avons pas réussi à faire comprendre à l’éphémère ministre des Sports, de la jeunesse et de la vie associative du gouvernement Barnier (durée de vie 3 mois), que doubler le minimum de rémunération des animateurs des colonies de vacances, sans étude d’impact ni progressivité, allait entraîner des conséquences très significatives et graves… Ayant quelques heures de vol en qualité de dirigeant d’entreprise, je ne connais pas un secteur économique qui ait été confronté à une telle mesure.
Le décret a été signé le 4 décembre 2024, le jour de l’adoption de la motion de censure ! Turbulences attendues dès l’été 2025 dans le monde très fragile des colonies de vacances, majoritairement associatif, qui, eu égard à la situation économique de la France, pourra difficilement compter sur des subventions ou mesures d’accompagnement pourtant annoncées….
Si globalement le tourisme mondial a retrouvé dès 2024 son niveau pré-covid, notre baromètre d’activité, que nous construisons avec l’Unosel comme maître d’œuvre, montre que les chiffres de nos organisations devront encore patienter pour retrouver les niveaux de 2019.
J’ai toujours considéré que notre mission de faire voyager des jeunes devait nous faire prendre conscience d’avoir, plus que d’autres acteurs du tourisme, une obligation supplémentaire liée à cette dimension éducative que représente le voyage responsable.
Cap Monde, l’entreprise que j’ai créée, a d’ailleurs été la première dans l’univers des organisateurs de voyages de jeunes à être labellisée « Engagé RSE » par Afnor Certification.
Un exemple concret que je souhaite développer en accompagnant notre conseil et nos adhérents afin qu’ils s’engagent, auprès de leurs jeunes clients, à prendre le cap de voyages respectueux de notre planète.
Jean-François Michel, administrateur des EdV, président du Conseil des organisateurs de voyages de jeunes et président de Cap Monde
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Retenez par ailleurs dans l’actualité… L’ancien président russe Dmitri Medvedev a vivement critiqué le projet franco-britannique d’envoyer des troupes de maintien de la paix en Ukraine et a menacé de déclarer la guerre à l’Otan. Au passage, il a qualifié Emmanuel Macron et Keir Starmer de « racailles » ● En Allemagne, pour financer son réarmement, le Bundestag se réunit mardi en session extraordinaire afin de voter un assouplissement du « frein à la dette », qui limite le déficit de l’État fédéral à 0,35% du
PIB ● Le Portugal est sur le point d’annuler sa commande de F-35 « à cause de Trump » ● Selon l’ancien général américain Ben Hodges, le retrait des troupes américaines d’Europe n’est qu’une question de temps. Il conseille à la Suisse « de se préparer à la guerre » ● Les 47 frappes aériennes lancées samedi soir par les États-Unis sur le Yémen ont fait plus de 53 morts et une centaine de blessés, « parmi lesquels se trouvent de nombreuses femmes et enfants »…
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L’actualité des territoires
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Christine Crispin : 2024, l’année de la rupture
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L’année 2024 a marqué une véritable rupture dans l’organisation des agences de voyages et dans leur relation avec les producteurs.
Cette rupture est, certes, principalement liée aux innovations technologiques, mais également à la recherche permanente, par les compagnies aériennes, d’une augmentation de leur rentabilité.
Pendant la triste période du covid, les compagnies aériennes se sont tournées vers le secteur du fret, qui seul restait viable et rentable, et qui a partiellement remplacé le marché du transport de passagers.
Depuis lors, beaucoup de ces compagnies ont compris que le marché du cargo est bien moins exigeant et offre une rémunération plus facile. Elles ont donc continué à se développer sur ce secteur plus rémunérateur et à moindres risques, tout en augmentant considérablement leurs tarifs passagers.
Comme par un « malheureux hasard », au même moment, elles se sont tournées vers le New distribution capability (NDC), qui représente une véritable révolution. En effet, sous couvert de permettre aux compagnies aériennes de proposer des offres plus riches en contenu, Iata contourne les systèmes de distribution globaux (GDS) pour s’adresser directement au consommateur. De fait, cela leur permet de mieux contrôler la distribution, d’une part, mais surtout de baisser leurs coûts !
Soyons honnêtes : la transition vers le NDC est devenue un véritable obstacle à l’efficacité des agences de voyages et représente un recul par rapport à l’ère des GDS, qui avaient simplifié le marché aérien pour les agences.
Avec la fragmentation des offres, il devient impossible de comparer et de réserver des itinéraires multi-compagnies en un seul instant et sur un seul écran. Par conséquent, pour accéder aux offres NDC, il est nécessaire d’investir lourdement en temps et en ressources.
L’augmentation des coûts en IT pour intégrer le NDC met une pression financière sur les agences, surtout les plus petites. Cela les oblige à prendre des décisions difficiles quant à la répartition des ressources entre technologie et personnel.
Ajoutons à cela, cerise sur le gâteau, que dans leur recherche de rentabilité et de suppression des intermédiaires, les compagnies aériennes s’allient, les unes après les autres, à des OTA (type Perfect Stay, Emirates Holidays ou Booking.com) qui packagent directement leurs offres avec les prestations terrestres.
Tous ces événements, quasi simultanés, pourraient bien marquer une nouvelle ère, tout comme l’arrivée d’Internet il y a 30 ans.
Mais restons optimistes… Il y a 30 ans, on avait crié à la fin des agences de voyages et pourtant, les ventes en réseaux physiques ne s’étaient jamais aussi bien portées… jusqu’en 2024…
Comment l’industrie du tourisme, agences et producteurs, va-t-elle se sortir de cette impasse ? Nous avons déjà prouvé que notre résilience n’a d’égal que notre inventivité et notre agilité ! Il faut y croire !
Christine Crispin, présidente des EdV Méditerranée
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Retenez par ailleurs dans l’actualité… Le conseiller à la sécurité nationale du président Trump, Mike Waltz, a averti Téhéran que « toutes les options sont sur la table » pour mettre fin à ses ambitions nucléaires et éradiquer les rebelles houthis au Yémen, « y compris des frappes contre l’Iran » ● L’administration Trump envisage des restrictions de voyage pour 43 pays. Par exemple, les citoyens des pays suivants ne seraient pas autorisés à entrer aux États-Unis : Afghanistan, Bhoutan, Cuba, Iran, Libye, Corée
du Nord, Somalie, Soudan, Syrie, Venezuela et Yémen ● Le prix de l’or franchit pour la première fois la barre des 3.000 dollars, témoignant d’une perte de confiance envers les États-Unis ● Aux États-Unis toujours, les œufs sont si chers que les gens les font passer en contrebande depuis le Mexique. Une douzaine d’œufs de grande taille de catégorie A se vendait en moyenne 5,90 dollars le mois dernier…
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Nos partenaires se mobilisent
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Aftral : une formation d’excellence au service du secteur des transports
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Depuis près de 40 ans, l’École des professionnels du tourisme (EPT) forme les talents de demain. Créée par des experts du secteur, elle s’est d’abord consacrée à la formation des agents de voyages avant d’élargir son champ d’action aux métiers du tourisme : vendeurs, tours opérateurs, agences réceptives et événementielles, et aux prestataires du secteur. Avec plus de 10.000 anciens élèves et plus de 300 apprenants chaque année – jeunes ou en reconversion – l’EPT s’impose comme un acteur clé de la formation en tourisme.
Présente dans plusieurs villes (Paris, Lyon, Perpignan, Nantes, Le Havre et Rouen), l’école propose des formations en alternance et en présentiel. Pour répondre aux besoins de tous, elle offre également des cursus à distance accessibles partout en France. Certifiées et reconnues par l’État ainsi que par les entreprises, ses formations intègrent les outils indispensables du secteur comme Amadeus et Sabre, ainsi que les techniques de vente, les offres et produits, et la relation client.
Toujours à l’écoute des professionnels, l’EPT continue d’étendre son réseau en s’appuyant sur les écoles du groupe Aftral. Cette année, un nouveau bachelor de chargé d’affaires commerciales tourisme (bac+3) vient enrichir l’offre existante, qui comprend déjà un BTS Tourisme et un bac+2 de conseiller en voyages d’affaires et de tourisme. Pour rester en phase avec les évolutions du marché, un Comité national d’orientation, présidé par Valérie Boned, réunira le 10 avril prochain des experts du secteur afin d’adapter encore davantage les contenus pédagogiques aux attentes techniques et commerciales.
Partenaire historique des Entreprises du Voyage, l’EPT poursuit plusieurs objectifs : répondre aux besoins de la profession, renforcer ses liens avec les adhérents, encourager l’alternance et promouvoir l’attractivité des métiers du tourisme.
Employeurs, rejoignez-nous pour rencontrer les talents de demain lors de nos journées portes ouvertes et événements.
Loïc Charbonnier, président du groupe Aftral
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Retenez par ailleurs dans l’actualité… En Macédoine, au moins 59 personnes ont été tuées et 155 autres blessées dans l’incendie d’une boîte de nuit à une cinquantaine de kilomètres à l’est de la capitale, Skopje ● En Serbie, plus de 100.000 personnes ont manifesté à Belgrade ce week-end pour exiger la démission du président Aleksandar Vucic ● Des tornades et des tempêtes de poussière particulièrement violentes ont fait au moins 36 morts aux États-Unis, en particulier dans le Sud et le Midwest ● Aux États-Unis, les prix des
Tesla d’occasion ont chuté. Certains modèles sont disponibles pour seulement 10.000 dollars de moins que les modèles comparables d’autres fabricants. Plus de 15.000 Tesla d’occasion sont en vente, y compris des modèles quasi neufs. Le prix moyen est de 30.000 dollars, contre 70.000 dollars il y a deux ans ● De plus en plus d’utilisateurs britanniques de Starlink se déconnectent, en raison de la réputation sulfureuse d’Elon Musk…
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Les entreprises allemandes dépensent moins pour les voyages d’affaires que celles des autres pays d’Europe
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En Allemagne, les entreprises réduisent leurs budgets de voyage en raison du contexte économique difficile. D’après l’expert en voyages d’affaires Airplus, les dépenses de voyages d’affaires des entreprises ont en effet baissé de 1,5% en 2024. Mais en Europe, l’Allemagne fait exception : partout ailleurs, les dépenses ont augmenté. En Suisse, par exemple, elles ont progressé de 4,9%, et aux Pays-Bas, de 8,1%. « En Allemagne, les entreprises, en particulier celles orientées vers l’exportation, ont été contraintes de freiner leurs coûts en 2024, parfois de manière drastique », explique Mads Krumhardt Enggren, le directeur d’Airplus. Les entreprises subissent une pression conjoncturelle due à plusieurs facteurs : une situation politique mondiale tendue, une forte bureaucratie, la transition énergétique… Et désormais, la
guerre commerciale lancée par Donald Trump. Mads Krumhardt Enggren reste cependant optimiste pour 2025 : « Nous constatons chez nos clients d’affaires allemands des signes indiquant que le point bas a été atteint et que les voyages reprennent progressivement. Toutefois, cette année encore, les voisins européens augmenteront leurs activités de voyage plus rapidement que les entreprises allemandes. »
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Retenez par ailleurs dans l’actualité… Plusieurs banques dont le siège social est en dehors des États-Unis, telles que HSBC, Deutsche Bank, Barclays et Santander, ont réaffirmé leurs engagements en faveur de la DEI (diversité, équité et inclusion), même si certaines banques de Wall Street ont fait marche arrière ● Turkish Airlines va lancer des vols à destination de Phnom Penh, au Cambodge ● L’électricité revenait progressivement dimanche à Cuba après une panne générale qui a privé la grande majorité des habitants de courant
pendant près de 40 heures, troisième blackout total en moins de six mois ● Le gouvernement thaïlandais a confirmé la construction d’un grand terminal de croisière à Koh Samui, qui devrait être achevé d’ici 2032 ● En Australie, des milliers de poissons morts ont été rejetés sur les rives de la rivière Richmond à Ballina, dans le nord de la Nouvelle-Galles du Sud, après les inondations causées par le cyclone tropical Alfred…
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Un nouveau grand port de croisière est en projet près de Rome
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Un nouveau port de croisière à Fiumicino, à l’ouest de Rome, est en projet. La compagnie maritime américaine Royal Caribbean et un fonds d’investissement britannique (Icon Infrastructure) sont les principaux investisseurs du futur port, baptisé Fiumicino Waterfront, et destiné aux navires de croisière et aux méga yachts, avec 700 postes d’amarrage, dont 30 pour des yachts pouvant mesurer jusqu’à 110 mètres de long. Le maire de Fiumicino, Mario Baccini, considère ce projet comme une grande opportunité pour sa ville. « Le projet portera Fiumicino à un niveau international élevé », a-t-il déclaré. De plus, des critères environnementaux et de durabilité doivent être pris en compte lors de sa mise en œuvre. L’objectif principal de cette construction est de réduire la pression sur le port de Civitavecchia, situé à environ 80
kilomètres de la capitale italienne, tout en améliorant les connexions avec la Ville éternelle. Cependant, les critiques soulignent que le flux de touristes issus des croisières contribue souvent peu à l’économie locale, car ces visiteurs ne font généralement que des excursions d’une journée à Rome. Il y a dix jours, environ 300 manifestants se sont rassemblés, équipés de parasols et de chaises longues, devant l’ancien phare de Fiumicino pour protester contre le projet. La clôture récemment érigée sur une partie de la plage, à proximité de la future zone portuaire, est particulièrement controversée. L’exploitant assure toutefois qu’il s’agit d’une mesure temporaire de protection de la zone. Mais le scepticisme des opposants reste encore élevé.
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Retenez par ailleurs dans l’actualité… À Hong Kong, une exposition inaugurée samedi mêle des œuvres de Pablo Picasso aux toiles d’artistes asiatiques dans un dialogue interculturel inattendu ● Les organisateurs de corridas ont rejeté vendredi la proposition de la mairie de Mexico d’interdire les spectacles avec mise à mort des taureaux dans la plus grande arène du monde (42.000 places) ● L’agence de notation Moody’s a remonté la note de la Grèce de Ba1 à Baa3, avec une perspective stable, la sortant ainsi de la catégorie
spéculative, en raison de l’amélioration des finances publiques du pays ● Des singes infectés par le virus Ebola ont été soignés à l’aide d’un simple comprimé, une avancée qui pourrait ouvrir la voie à des traitements plus pratiques et abordables pour les humains ● Les derniers recensements suggèrent que le nombre de pandas roux progresse au Népal : pas plus gros qu’un chat, ce rongeur aux allures de peluche se distingue par sa fourrure rousse, sa queue touffue et ses dandinements causés par ses pattes avant plus courtes.
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Les rendez-vous de la profession
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> Nordic Workshop France 2025 (le Danemark, la Finlande, l’Islande et la Norvège rencontreront les professionnels du tourisme français), au Cercle National des Armées à Paris, le 18 mars.
> Food Hotel Tech (Salon dédié aux technologies et à l’éco-responsabilité dans l’hôtellerie et la restauration), à Paris Expo, Porte de Versailles – Hall 7.1, les 19 et 20 mars.
> Printemps du Tourisme – Job Dating Anjou Tourisme, au Centre de Congrès d’Angers, le 20 mars.
> Journée du Tourisme du Val d’Oise 2025, à La Roche-Guyon, le 20 mars.
> Hotelex Shanghai 2025 (Salon professionnel BtoB de l’hôtellerie et de la restauration en Asie), à Shanghai, du 30 mars au 2 avril
> Rendez-vous en France 2025 (Salon BtoB organisé par Atout France), à Lyon, les 1er et 2 avril 2025.
> Cérémonie Travel d’Or 2025 (Cérémonie qui célèbre les marques de voyage préférées des Français), au Palais Brongniart à Paris, le 3 avril.
> Business Travel Show Asia Pacific 2025 (Salon dédié aux voyages d’affaires, réunissant des professionnels du secteur de l’Asie-Pacifique, des États-Unis, du Royaume-Uni et d’Europe), au Marina Bay Sands à Singapour, les 16 et 17 avril.
> Congrès national des Entreprises du Voyage 2025, à Taghazout au Maroc, du 15 au 18 mai.
> ITB China 2025, à Shanghai, du 27 au 29 mai.
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