C’est une grande fierté pour moi de constater la confiance et la satisfaction que m’ont témoignées les congressistes, sur place comme depuis leur retour. Les nombreux messages reçus saluant le travail de l’équipe en sont la plus belle récompense.
Transportés par Royal Air Maroc et Transavia, hébergés dans les établissements Hilton et Hyatt, nous remercions chaleureusement nos partenaires pour leur professionnalisme.
Nous avons fait de notre mieux pour proposer un programme riche, construit essentiellement à partir de témoignages de femmes et d’hommes engagés dans nos métiers, notre secteur, mais aussi sur des sujets plus larges : la situation du monde, l’entrepreneuriat, la transition énergétique…
Ce qui a marqué les 360 participants, c’est la sincérité, la générosité et la brillance de celles et ceux qui ont pris la parole et partagé leur vision.
Merci à l’ONMT, à son directeur général Achraf Fayda, et à son directeur pour la France, Jihad Chakib, pour leur soutien sans faille. Merci à Michelle Herbaut (Voyages C. Mathez) pour son professionnalisme et son savoir-faire. Merci aux participants. Merci aux présidents de réseaux, Adriana Minchella, Laurent Abitbol et Gregory Mavoian, d’avoir été à mes côtés. Merci également aux présidents Mumtaz Teker et René-Marc Chikli. Merci à toutes celles et ceux qui ont pris part aux tables rondes. Merci aux animateurs des ateliers : Marie Allantaz, Frédéric Pilloud, Nicolas de Dianous, Jean-Vincent Petit et Patricia Linot. Merci à nos invités : Olivier Sadran, Jean-Pierre Nadir, Thierry Breton, Daniel Borja, Jean-François Rial et Amir Reza-Tofighi. Et un merci tout particulier à notre invité spécial, Tony Estanguet. Et à mes côtés : François-Xavier Izenic, pro comme jamais — merci !
Je crois pouvoir dire que seuls celles et ceux qui étaient présents savent ce que nous avons ressenti ensemble durant ces quatre jours. Pour ceux qui n’ont pu être parmi nous, nous vous attendons avec impatience l’année prochaine !
Fierté, enthousiasme, plaisir. À bientôt, le 18 juin, pour notre assemblée générale à Paris.
Valérie Boned

« Être au service de la profession, c’est écouter le terrain, anticiper les transformations et créer des espaces d’échange utiles et inspirants ! » 
Je suis Yannick Faucon, président des Entreprises du Voyage pour la région Centre-Est et membre du Conseil d’Administration national. Cette double casquette me permet d’être pleinement à l’écoute des acteurs locaux sur nos territoires (Auvergne-Rhône-Alpes et Bourgogne-Franche-Comté), tout en participant activement aux grands sujets qui animent notre profession à l’échelle nationale.
Dans un écosystème où la grande majorité des entreprises sont de petites structures, notre rôle au sein du bureau régional est clair : accompagner, informer et fédérer. Cela passe notamment par une veille constante sur les évolutions de notre secteur et un travail de sensibilisation auprès des dirigeants sur les mutations profondes — et souvent rapides — qui impactent nos métiers.
 
Deux rendez-vous phares pour se rassembler et avancer ensemble
 
Notre engagement se traduit aussi par des événements concrets, que nous avons voulu utiles, conviviaux et ancrés dans les réalités du terrain.
Confluence du Tourisme : la deuxième édition, organisée à Lyon, a rassemblé en mars dernier plus de 140 professionnels du secteur (dirigeants, commerciaux, responsables d’agence, vendeurs…) autour de temps d’échanges riches, entre Rhône et Saône. Au menu : ateliers, rencontres et moments de convivialité, dans une ambiance propice au partage d’expériences. La prochaine édition est déjà programmée : rendez-vous le 17 mars 2026 (jour de la Saint-Patrick), toujours en partenariat avec l’Arctour.
La convention régionale, quant à elle, constitue un autre temps fort incontournable. Pour sa 39e édition, direction l’Égypte du 12 au 15 octobre 2025, avec des extensions possibles en pré ou post-congrès. Ce sera l’occasion pour nos adhérents de découvrir le tout nouveau GEM (Grand Musée Égyptien) au Caire et de profiter de la beauté de la mer Rouge à Hurghada. Entre découvertes, échanges professionnels et conférences inspirantes, nous mettons tout en œuvre pour conjuguer enrichissement personnel et collectif.
 
Une équipe engagée, des expertises multiples
 
Le bureau Centre-Est, c’est aussi une équipe soudée et représentative de la richesse de nos métiers. Tous ses membres viennent d’horizons complémentaires : MICE, voyages d’affaires, voyages pour jeunes, tour-opérateurs, agences mixtes, spécialistes groupes, réceptifs, transport, nouvelles technologies, call centers, acteurs online ou offline… Une diversité qui fait notre force et nous permet d’apporter des réponses concrètes aux problématiques rencontrées par nos adhérents.
Nous jouons également un rôle de relai actif du national dans les médias régionaux (presse, TV locale) et travaillons en étroite collaboration avec nos Comités Régionaux du Tourisme (CRT).
Yannick Faucon, président des Entreprises du Voyage Centre-Est

Le bureau des Entreprises du Voyage Centre-Est. Président : Yannick Faucon (Resaneo – Quartier Libre). Vice-Président : Philippe Le Fur (Keep Call). Trésorière : Claire Vert (Millevista). Membres du bureau : Franck Chapus (Le Voyage selon Alfred), Gérard Larocca (Evao Voyages), Agnès Vallon (Destination Provence), Jean-Marc Folliet (KDI – Cap Junior), Éric Grange (Oasis Voyages), Angelina Ré (Avi Tour), Tristan Daube (Travel Assist), Pascal Girardot (Voyages Girardot), Jean Geneyne (SLD Voyages), Bruno Menu (Shak’Heart Events) et Yannick Rebet (Traces et Découvertes).
 

Le secteur du Travel est particulièrement exposé aux tensions internationales, géopolitiques et économiques, ainsi qu’à leurs répercussions sur les marchés financiers.
Les paiements aux réceptifs se font en devises. L’enjeu est donc de sécuriser les marges sans subir les fluctuations du marché. Or, les catalogues, saisons et stratégies de production ou de marketing se décident bien en amont, sans possibilité d’anticiper précisément l’évolution des marchés des devises. Se prémunir de cette volatilité passe par la couverture des besoins futurs : sécuriser les taux à l’avance permet de bloquer ses prix et ses besoins en devises étrangères.
C’est le cœur de l’expertise de Convera. Cette Fintech, bien connue des professionnels du voyage, est le leader mondial des paiements en devises et de la couverture du risque de change pour les entreprises. Les membres des EDV s’appuient sur Convera pour gérer leurs paiements internationaux et protéger leurs marges.
Les paiements sont réalisés via des plateformes sécurisées, accessibles dans plus de 140 devises et couvrant plus de 200 pays et territoires. Les membres n’ont pas besoin d’ouvrir de comptes en devises : ils bénéficient des 500 comptes de Convera mis à leur disposition, et profitent ainsi de la simplicité d’un unique fournisseur de paiements, quelle que soit la destination.
Pour les paiements à venir, les services de couverture du risque de change sont assurés par des spécialistes depuis la salle des marchés à Paris. Ces experts adaptent les stratégies en fonction des objectifs de taux, afin de défendre les marges des professionnels du tourisme.
Toutes les opérations réalisées par Convera sur les marchés sont régulées et contrôlées par les autorités des marchés financiers. Elles respectent des normes strictes de conformité financière, dans le cadre d’une licence MIFID (directive européenne sur les marchés d’instruments financiers) et d’un agrément de « Payment Service Provider » (prestataire de services de paiement). Un gage de sécurité financière et de confiance essentiel.
Au-delà des opérations techniques, nous avons l’habitude de voir notre partenaire Convera intervenir pour décrypter l’actualité : crises potentielles, tendances économiques, évolutions géopolitiques. Marc-Elie Caspar, General Manager Europe, a ainsi pris la parole à plusieurs reprises lors de nos conventions et congrès : points économiques pendant la crise du covid à travers les webinaires des EdV, interventions sur la reprise post-crise, sur les conséquences de l’inflation, de l’élection de Donald Trump ou encore sur les problématiques de délinquance financière, notamment pour la Commission « Digital & Innovation » des EdV.
À l’image de son dirigeant, chaque jour, les équipes de Convera partagent leur expertise pour aider les décideurs du secteur Travel à prendre les meilleures décisions.
En tant que partenaire engagé aux côtés des EdV, Convera aide ses membres à naviguer à travers les incertitudes économiques pour leur permettre de continuer à se développer sereinement.
Marc-Elie Caspar, directeur général Europe

L’Estonie lance un programme d’aides publiques inédit en Europe pour verdir les navires de croisière. Un fonds de 28 millions de dollars permettra de subventionner jusqu’à 30% des coûts de modernisation environnementale des paquebots en escale dans ses ports, avec un plafond de 5,6 M$ par projet. Objectif : positionner le pays comme leader du rétrofit vert grâce à son Marine Greentech & Retrofit Hub, présenté le mois dernier à Seatrade Cruise Global. Systèmes hybrides, carburants alternatifs, équipements de branchement à quai, logiciels de gestion énergétique ou captation du CO2 figurent parmi les solutions proposées. « Nous avons les compétences, les infrastructures et l’ambition pour devenir une base de modernisation de référence pour les croisiéristes », assure Kuldar Leis, ministre des Infrastructures. De quoi
convaincre certains opérateurs de planifier une escale… prolongée à Tallinn.

La Commission européenne envisage de réviser le règlement (CE) n°261/2004 sur les droits des passagers aériens, en vigueur depuis 2004. Ce texte garantit actuellement des indemnisations allant de 250 à 600 euros en cas de vol annulé, retardé de plus de trois heures ou surréservé, selon la distance du vol. La réforme, soutenue par la présidence polonaise du Conseil, pourrait entrer en vigueur dès le 5 juin 2025 et vise à allonger les délais à partir desquels les passagers peuvent prétendre à une indemnisation. Les nouveaux seuils envisagés seraient de cinq heures pour les vols de moins de 3.500 km, neuf heures pour ceux jusqu’à 6.000 km, et douze heures au-delà. En outre, des motifs auparavant contestables comme les grèves, les maladies de l’équipage ou les problèmes techniques seraient désormais considérés comme des
circonstances extraordinaires exonérant les compagnies de toute indemnisation. Selon le Brussels Times, ces changements entraîneraient la perte du droit à indemnisation pour 85% des passagers européens actuellement éligibles. Les critiques redoutent un affaiblissement significatif des droits des consommateurs et un allongement des procédures de réclamation.

Aux Etats-Unis, Expedia développe son activité B2B, qui optimise les fonctionnalités de réservation d’hôtels pour les applications bancaires et aériennes. L’entreprise a annoncé l’élargissement de son offre aux vols, location de voitures, activités payantes et assurance voyage. De nombreux clients, comme Delta, JPMorgan Chase ou Walmart, peuvent ainsi proposer au grand public, via leurs propres applications, une gamme étendue de services. L’objectif, selon Alfonso Paredes, président des solutions de marques privées du groupe, est de faire d’Expedia un guichet unique pour le voyage B2B. Sous la direction d’Ariane Gorin, cette activité a généré 25 milliards de dollars et progressé de 14% au premier trimestre de cette année. Les nouvelles offres sont actuellement testées dans 190 pays. L’offre aérienne est pour l’instant réservé
aux clients les plus importants d’Expedia. Cependant, certains analystes alertent sur les risques : en fournissant ses services à de nouveaux entrants, Expedia renforce indirectement des concurrents potentiels. Le cas de JPMorgan Chase, qui internalise de plus en plus son portail de voyage, illustre cette tension stratégique.